Il y a quelques années, existaient encore les lignes de bus 26 et 38, qui desservaient entre autre le campus de la Doua (à Lyon)...

Nous étions alors tous étudiants et étudiantes, insouciants, forts, prêts à refaire le monde, amoureux...

C’est l’histoire de Bruno, garçon charmant et charmeur, qui habitait à quelques mètres du terminus des bus.
De là, partaient à une fréquence équivalente les autobus de la ligne 26, qui menaient vers sa tendre et pulpeuse Claire, et la ligne 38 qui le menait vers sa chère et volcanique Nathalie.

Notons au passage que Claire était blonde, et Nathalie brune...

Les dimanche matins, Bruno se levait à une heure variable selon son humeur, la résurgence d’alcools divers et le temps qu’il faisait, puis se rendait chez l’une ou l’autre de ses belles amies.

Mais se sentant incapable de décider entre la blonde paradisiaque et la diablesse de brune, il préfèrait s’en remettre au hasard : quand il arrivait à l’arrêt de bus, il en prenait le premier bus qui en partait.

C’est ainsi, que le plus souvent, il passait ses dimanches avec la sulfureuse Nathalie.

Pouvez-vous expliquer pourquoi ?

En fait, c’est très simple : on pourrait appeler cela le bon sens du paysan auvergnat (ou corrézien)...

La solution est un bel exercice de bon sens, et comme un petit exemple vaut mieux qu’une débauche de théories mathématiques statistiques et probabilistes, voici donc les horaires de l’arrêt de bus :

  • Ligne 38 - vers l’enfer brun : 11h00, 11h10, 11h20, ...
  • Ligne 26 - vers l’eden blond : 11h02, 11h12, 11h22, ...

Alors ?
Compris ?
... très joli, n’est-il pas ?

Et comment se finit cette histoire ?

Aujourd’hui, l’arrêt de bus a disparu, et il n’y a plus qu’une station de tramway...

C’est peut-être pourquoi Bruno est en ce jour avec une plantureuse rousse, Léa...

P.-S.

Toute ressemblance avec des personnes ayant existées, vivantes, ou sur le point de naître, n’est que pure et troublante coincidence !