Encyclopédie Atypique Incomplète

 Pourquoi voit-on si rarement des femmes courir en Formule 1 ?

Cinq femmes seulement ont concouru en grand prix depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale :

• Maria-Teresa de Filippis (1958),
• Lella Lombardi (1975-76),
• Divina Galica (1978),
• Désirée Wilson (1980)
• et Giovanna Amati (1992).

Aucune n’a pu donner la mesure de son véritable talent, faute de voiture digne de ce nom.

«  Le machisme, très présent dans le monde des sports mécaniques, est seul responsable  », se désole Gilles Courbon, commissaire technique à la Fédération internationale automobile.
Les femmes sont très peu représentées dans les disciplines mineures, formule 3000 et formule 3.
On n’a donc aucune chance de les retrouver en F1  !

 A quoi sert d’avoir plusieurs prénoms ?

En pratique, ils permettent de distinguer deux homonymes.
Mais, le plus souvent, il s’agit essentiellement de faire plaisir à certains membres de la famille en donnant leur prénom au nouveau-né.

S’il n’est pas obligatoire d’avoir plusieurs prénoms, il n’y a pas non plus de limite en nombre.

Pour en ajouter un, il suffit de faire une demande auprès du tribunal de grande instance.
La raison doit être légitime : que votre prénom soit ridicule ou que vous utilisez dans la vie un autre prénom usuel.
C’est le juge aux affaires familiales qui décidera.

La démarche est la même pour supprimer un prénom.
Si l’on souhaite se faire appeler par le deuxième ou troisième, il suffit de le signaler lors du renouvellement de la carte d’identité.
L’officier d’état civil soulignera alors le prénom choisi afin qu’il soit toujours cité en premier.

 Pourquoi le « blue-jean » est-il bleu ?

Par un heureux concours de circonstance...

Le jean naît marron.
Son créateur Oscar Levi Strauss, un jeune négociant en tissus de New York suit, en 1853, les chercheurs d’or dans la Sierra Nevada de Californie. Bien décidé à faire fortune en proposant aux mineurs et autres orpailleurs des vêtements solides taillés dans de la toile de bâche.

Mais en 1860, le filon est épuisé.
La demande grossissante oblige Levi Strauss à se rabattre sur une toile de coton et de lin teinte au bleu de Gênes et originaire de Nîmes, en France. Le jean devient le blue jean.

 Pourquoi ne peut-on se faire de chatouilles à soi-même ?

Selon les chercheurs de l’Institut de neurologie (University College, Londres), c’est parce que notre cerveau ne tient pas compte d’une telle stimulation.

Les scientifiques ont pu identifier par IRM une zone du cervelet qui s’active quand on se chatouille directement : elle avertit le reste du cerveau de ne pas tenir compte des sensations.
Ce mécanisme permet de filtrer les informations inutiles. Le cerveau peut ainsi se concentrer sur les sensations provoquées par des événements extérieurs à l’organisme (piqûre d’insecte, attaque de prédateur, etc.). Et rester attentif à des informations vitales.

Au quotidien, c’est le filtrage du cervelet qui nous permet d’ignorer la pression exercée sur la voûte plantaire lorsqu’on marche ou le mouvement de vos yeux alors que vous lisez cette phrase.

 Pourquoi met-on son alliance à l’annulaire gauche ?

Par tradition...

Les Grecs sont les premiers à passer l’alliance circulaire, symbole d’amour infini chez les Egyptiens, à l’annulaire gauche.
Cette tradition remonte au III^e siècle avant JC.
Les médecins Grecs pensaient alors qu’une « veine de l’amour » reliait directement ce doigt au cœur.

 Pourquoi certaines personnes sont-elles frileuses ?

Parce que nos systèmes de régulation sont plus ou moins sensibles.

Des capteurs de la peau et des organes transmettent les informations relatives à la température à une zone du cerveau, l’hypothalamus.
Notre corps prend alors les mesures qui s’imposent.
S’il fait chaud, le sang afflue vers la peau, qui devient rouge.
Ce mécanisme favorise la formation de gouttes de sueur. En s’évaporant, elles consomment de la chaleur : nous voilà rafraîchis.

Au contraire, s’il fait froid, le sang se réfugie autour des organes centraux.
Pendant ce temps, on frissonne, ce qui consomme de l’énergie et augmente la production de chaleur.

L’habitude, toutefois, peut modifier le temps de réponse au froid.
Ainsi Jean-Louis Etienne, lorsqu’il revient d’une mission polaire, tolère une baisse de température interne plus importante que la moyenne avant de commencer à frissonner.